formation Acupression
Formateur depuis plus de 20 ans, j’ai créé ce guide complet pour toutes les personnes qui envisagent de se lancer dans la pratique de l’acupression…
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A kendreka
Sommaire
Qu’est-ce que l’acupression ?
L’acupression est généralement issue de la médecine traditionnelles chinoise, mais certains courants s’appuient sur la médecine japonaise (Shiatsu), sur la médecine traditionnelle Tibétaine, ou encore sur la médecine Indienne (Ayurvéda et utilisations des points Marma). Plus rarement, l’acupression se base sur des concepts anatomiques, prenant en compte les chaînes musculaires (Anatomy Trains), avec l’utilisation de points gâchettes (Trigger Points).
Quelle est la différence entre Acupression, Acupressure, Digitopuncture et Shiatsu ?
Excepté pour le Shiatsu qui indique clairement une origine japonaise, on peut considérer que l’acupression, l’acupressure et la digitopuncture sont des synonymes : tous se réfèrent à une pratique chinoise : Dian Xue 点穴, signifiant « presser les points », ou encore 指点 Zhi Dian, signifiant « pression des doigts ».
Il existe encore d’autre termes : digitopression, digitopressure… Tous indiquent la même méthode, que nous appellerons Acupression dans cet article.
Quels sont les différents styles d’acupression ?
Il existe en France toute une variété de styles et méthodes d’acupression, parfois aussi appelées acupressure, digitopression, digitopuncture… Il n’est pas toujours facile de se repérer dans cette véritable jungle !
Essayons d’y voir plus clair !
Pour résumer, il y a 4 grandes familles de formations en acupression :
1- Les méthodes symptomatiques « Les recettes »
Dans de nombreuses formations courtes, la démarche est d’apprendre des séries de points (ou protocoles d’acupression) en fonction des maladies. Cette démarche est contraire au principe même de la médecine traditionnelle chinoise, qui préconise une analyse approfondie du terrain du patient pour choisir des points personnalisés. Mais dans une formation de moins d’une vingtaine de jours, c’est absolument impossible : la médecine traditionnelle chinoise est un art complexe et profond, qui demande une vraie intégration pour pouvoir être utilisé efficacement. D’où une approche symptomatique.
NB. certains médecins acupuncteurs adoptent aussi cette approche symptomatique, ce qui fait que leurs résultats thérapeutiques peuvent être moins probants.
2 – Les méthode bien-être « les massages »
Les effets sur la santé et le bien-être sont évidents, et ce type d’acupression a l’avantage de pouvoir être appris en quelques jours. On peut juste regretter l’absence de personnalisation de la séance, qui fait qu’elle sera généralement inefficace pour rééquilibrer durablement l’organisme.
Dans cette catégorie, la méthode la plus connue est le massage Amma assis, mais de nombreuses écoles de Shiatsu proposent aussi cette approche : l’apprentissage d’un protocole unique, à réaliser à l’identique, quelle que soit la constitution et la condition de la personne.
3- Les méthodes nouvelles « les créations »
Certains éléments de ces méthodes peuvent être passionnantes, mais il faut garder à l’esprits qu’elles constituent des créations récentes, inspirées d’éléments de la médecine traditionnelle chinoise. Elles ne bénéficient certainement pas des millénaires d’expérience clinique qui font l’une des valeurs de la MTC.
A mes yeux, elles sont clairement « autre chose » que de l’énergétique chinoise.
4- Les approches traditionnelles « les puristes »
L’enseignement inclut donc les bases fondamentales de la médecine chinoise, le bilan énergétique, le trajet des Méridiens (y compris les branches internes), les localisations des points et leurs indications traditionnelles, et idéalement quelques bases sur la philosophie qui sous-tend ce système de santé traditionnel.
Autant dire que ce sont les formations les plus complètes, permettant une pratique professionnelle sûre et efficace, car adossée à près de 3 000 ans d’expériences accumulées.
Ces formations sont en revanche plus longues (une trentaine de jours minimum), et donc possiblement plus onéreuses.
Où se pratique l’acupression ?
De plus en plus d’entreprises ont aussi une démarche autour du bien-être sur le lieu de travail. Elles peuvent mettre à disposition une salle pour le praticien en Acupression, voire prendre en charge tout ou partie du prix des séances. N’hésitez pas à vous rapprocher du comité d’entreprise (CE) ou du service des ressources humaines (RH).
Où se former en Acupression ?
Quelle est la durée d’une formation en Acupression ? Combien de temps pour devenir acupresseur ?
Si on souhaite éviter une approche symptomatique, et/ou si l’on envisage une pratique professionnelle de l’acupression, il est déconseillé de choisir une formation trop courte, qui risque de ne pas donner tous les outils pour une pratique efficace.
A Kendreka, la formation est étalée sur environ 1 an à raison de 20 journées en présentiel et l’équivalent de 34 journées à distance (140h + 238h).
Une formule « à distance » avec seulement 5 journées de présentiel est également proposée.
Enfin, un approfondissement de l’acupression est possible avec la formation en Qigong Tuina, consistant en 3 années supplémentaires (3×28 jours).
Combien gagne un praticien en acupression ?
Le tarif d’une séance d’acupression peut varier entre une cinquantaine d’euros de l’heure dans certaines régions, et une centaine (parfois plus) en région parisienne. Entre les deux, le tarif moyen d’une séance d’aucupression d’une heure se situe aux alentours de 70 €.
Si l’on compte 5 séances par jour, 4 jours par semaine, on peut tabler sur un CA d’environ 5600 €, ce qui fait un revenu 4400 € après cotisations (si l’on choisit le statut d’auto-entrepreneur).
Cependant, il faut s’attendre à certaines périodes de creux : surtout les premières années, il est rare que l’agenda soit rempli chaque semaine. Comme pour la plupart des professions libérales, il est prudent de prévoir une période de lancement avant d’être en pleine activité.
En acupression, un praticien expérimenté peut faire jusqu’à 7 séances par jour, mais dans la pratique il est souvent préférable de limiter à 4 ou 5 séances, en fonction de l’énergie du moment, afin d’être sûr de garder le plaisir de pratiquer.
Quel diplôme pour pratiquer l’acupression ?
Kendreka délivre un Certificat d’Aptitude « Praticien en Acupression » reconnu par la FFMBE, qui est la fédération de massage bien-être la plus représentative de la profession en France.
Dans ce domaine d’activité, la loi n’exige aucun diplôme, mais certaines assurances ou mutuelles peuvent le demander.
Gardons surtout à l’esprit que le plus important reste bien sûr la compétence du praticien : c’est elle qui assurera la pérennité de l’activité, notamment avec le bouche-à-oreille.
Qui peut pratiquer l’acupression ?
En France, l’acupression est assimilée à une pratique de massage bien-être. Sa pratique est donc ouverte à tous. Il n’est pas nécessaire d’être médecin, kinésithérapeute, ou autre diplôme médical pour la pratiquer. Il faut néanmoins veiller à bien positionner sa pratique dans le registre de l’entretien de santé et du rééquilibrage énergétique.
Un praticien non-médecin qui se positionnerait en « soigneur de maladies » risquerait (à juste titre) un procès pour exercice illégal de la médecine.
A Kendreka, la formation en Acupression est ouverte à toutes et tous, quel que soit le domaine et le niveau d’études. Les notions sont abordées « depuis la base », et tout le monde peut y arriver, à condition d’être suffisamment assidu.
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